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Films / Body count
5/10
(3 notes)
Réalisé par Ruggero Deodato
Avec Bruce Penhall, Mimsy Farmer, David Hess, Luisa Maneri, Nicola Farron et Andrew J. Lederer

Année de production : 1987
Date de sortie : inconnue
Durée : 1 heure 27 minutes
Titres alternatifs : Camping del terrore

Genres : Epouvante-horreur
Les étendues sauvages du Colorado. Près d'un lac, perdu au coeur d'une épaisse forêt, un camping rouvre ses portes, quinze ans après un double meurtre. En dépit d'inquiétantes rumeurs évoquant le souvenir de Shaman, démon indien mi-homme mi-bête sauvage, les visiteurs affluent. Un couple en quête de tranquillité, de jeunes adultes en quête de distraction... Autant de victimes potentielles pour un tueur qui continue de hanter les lieues. Un tueur qui frappe une fois, puis deux, puis trois... Et, au fil des jours, le nombre de cadavres ne fait qu'augmenter...
Commentaires - 1 élément
hcar1 le 2013-06-19 20:26:54
Body Count ou Camping del Terror, réalisé en 1986 par l'inégal Ruggero Deodato (réalisateur du mythique Cannibal Holocaust), est une production italo-américaine. Le cinéaste transalpin, maître du bis, sort de productions décevantes (Amazonia en 1985, Les Prédateurs du Futur en 1983) et semble se diriger avec body Count dans du cinéma horrifique plus classique. Et l'impression se change en certitude après visionnage de ce slasher qui reprend un à un les codes d'un genre à l'époque, déjà moribond. Deodato paraît être un élève qui veut plaire à ses professeurs (ici les producteurs américains), il évite une violence graphique trop visuelle façon film de jungle (mais certaines séquences sont tout de même assez brutales) et ne se focalise jamais sur elle. Il use d'ailleurs de quelques hors champs loin d'être troublants. Body Count est donc un slasher stéréotypé et vraiment aseptisé. Enfin, connaissant le marché US, il offre quelques plans de poitrines féminines histoire de nourrir un spectateur nécessairement obsédé.

Un meurtre odieux a eu lieu il y a 15 ans dans un camping. De nos jours, une bande de djeuns s'offre 2 jours de break et devinez quoi, ils ont choisi ce camping. Le lieu abrite une légende sur un Indien chaman meurtrier et ils ne vont pas tarder à y être confronté...

Le bon slasher est une denrée rare et Ruggero Deodato s'y essaie ici avec une certaine application (il essaie de donner corps à une légende, son montage permet une montée 'en puissance' et sa mise en scène est convenable) mais le film déçoit. Dialogues débiles, comportements singuliers et un des boogeymen les moins charismatiques que j'ai vus. On frôle presque le ridicule. Body Count ne restera pas dans ma mémoire. 2/5