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Films / Symphony in Blood Red
2.25/10
(8 notes)
Réalisé par Luigi Pastore
Avec Sharon Alessandri, Nikol Brown, Federica Carpico, Tony Cimarosa et Michela Foresta

Année de production : 2010
Date de sortie : inconnue
Durée : 1 heure 20 minutes
Titres alternatifs : Come una crisalide

Genres : Epouvante-horreur
Un homme est hanté par le souvenir d'une histoire d'amour. Au cours d'une séance analytiqu6ee, le psychologue qui traite de l'admission recommandée pour une clinique spécialisée, mais cette décision déclenche la folie latente du patient commence à faire des victimes à ajouter à sa collection de cadavres.
Commentaires - 1 élément
hcar1 le 2013-03-07 20:03:48
Come Una Crisalide se veut un hommage au maître du giallo Dario Argento que Luigi Pastore remercie à la fin du générique. Le giallo ? c'est le thriller horrifique transalpin pour faire court. Genre codifié et souvent doté d'un esthétisme particulièrement recherché, le giallo renaît de ses cendres mais l'entreprise de Pastore est aussi louable qu'elle est vaine.

Un homme dont on ne connaît pas le nom, et qui suit un traitement médicamenteux, tue sa psy et tente de se venger de son passé violent. Adepte de la mise en scène morbide, il va punir ceux qu'il estime être des pécheurs...

Comme pour Giallo d'Argento, Symphony In Blood Red n'est pas une réussite. Loin s'en faut. D'abord, Pastore filme et monte son film comme un amateur : c'est pas toujours clair dans l'agencement, c'est souvent trop proche de la référence passionnelle. Le métrage s'appuie de surcroît sur un scénario inexistant et une gradation trop mal entretenue. Ainsi, le rythme en pâtit, l'intérêt aussi. Il y a une accumulation de maladresses qui rendent ce thriller peu digeste, on sent l'ennui nous envahir. Mais contrairement au Eaters de Luca Boni, un zombie apocalyptique tendance nanar, ce Come Una Crisalide possède quelques atouts dans sa manche trouée. Le cinéaste, s'il est trop dilettante, tente de corriger ses faiblesses en travaillant intelligemment la lumière et en incorporant quelques séquences gores à la traditionnelle que le grand Savini n'aurait pas reniées. Enfin, les monologues de Crisalide, monstre torturé, sont par instants bien écrits. On reste quand même dans du bis bas de gamme. 2/5 (pas terrible)