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Films / Meurtres
5.88/10
(17 notes)
Réalisé par Drew Barnhardt
Avec Mary LeGault, Nigel Lambert, Christine Haeberman, Kelly Devoto, Kathryn Playa, Allen Andrews et Scott Christian

Année de production : 2009
Date de sortie : inconnue
Durée : 1 heure 20 minutes
Titres alternatifs : Murder Loves Killers Too - Deadly weekend

Genres : Epouvante-horreur, Thriller

Big Stevie a un sérieux problème : il ne ressent de plaisir que dans le meurtre. Il vit à l'écart du monde, dans une région isolée, et voit chaque touriste égaré comme l'une de ses futures victimes. Aussi, l'arrivée d'un groupe de jeunes gens venus passer quelques jours en pleine nature est pour Big Stevie une excellente surprise, la promesse de quelques moments « très agréables ». Lorsqu'ils débarquent dans ce trou perdu, Aggie et ses amis sont évidemment loin de se douter de ce qui les attend. Très vite, le massacre commence. Bientôt, Aggie se retrouve seule face au pervers. Le problème de Big Stevie va rapidement devenir son problème.
Commentaires - 1 élément
hcar1 le 2013-03-14 16:56:34
Petite production de série b, Murder Loves Killers Too (Le Meurtre Aime Aussi Les Tueurs, pas si étrange que ça) est un film de passionné fait pour des passionnés.

La charmante Aggie et ses 4 amis ont loué un petit chalet dans un endroit reculé. Au programme ? pas besoin d'un bac +4 pour se l'imaginer. Malheureusement pour eux, dès le début, il y a quelque chose qui ne va pas...

Commençant comme un slasher élémentaire, Meurtres glisse rapidement vers le survival pour terminer comme un (...). Surprise. Drew Barnhardt est un fan du cinéma d'horreur, il le dit, il l'assume et crie partout que c'est une passion. Recherchant le visuel des années 70-80, son image jouit d'un grain lisse mais vieillot à la fois ce qui contribue à un effet vintage. Ce n'est pas anodin dans la posture artistique qu'il a choisi. Il utilise une voix off dès le début de Murder Loves Killers Too, une voix chaude, didactique et pleine d'ironie. Un des axes majeurs de cette production c'est le ton narquois (c'est sarcastique dans les dialogues faussement débiles du genre 'J'adore être dehors' , c'est ironique dans les attitudes ou encore dans la trame scénaristique). Barnhardt ne se moque pas par méchanceté, il appuie sur des codes éculés mais les embrasse avec déférence. Sa mise en scène est rythmée, le film est court, et utilise un plan séquence de près de 3 mns qui permet un dynamisme certain sans ellipses. Le montage lui-même offre quelques surprises étonnantes. Ainsi, le spectateur est-il toujours pris de court. Malheureusement ce n'est pas toujours probant et des facilités exagérées tempèrent ma joie. En tout cas, un bon moment de détente pour du bis assez jouissif. 3/5 (pas mal)