Partenaire - Pub
Membres
Partenaire - Pub
Films / Contamination
3.6/10
(10 notes)
Réalisé par Luigi Cozzi
Avec Louise Marleau, Marino Mase et Ian McCulloch

Année de production : inconnue
Date de sortie : inconnue
Durée : 1 heure 35 minutes

Après la découverte d'un cargo contenant des œufs libérant une substance hautement dangereuse, une scientifique, un inspecteur de police et un ancien astronaute vont faire équipe pour mener l'enquête.
Jaquettes / Images du film
Commentaires - 1 élément
hcar1 le 2013-06-14 22:52:39
Luigi Cozzi sort de Starcrash, Le Choc Des Étoiles (1978) une belle daube avec Christopher Plummer (nan ?!), Caroline Munro (la scream girl légendaire) et...David Hasselhoff qui ne portait pas encore le maillot rouge. En 1980, il tourne ce Contamination qui surfe sur la vague du succès de Ridley Scott, Alien (1979) avec un certain nombre d'éléments repris. La comparaison s'arrête là car, d'une part Cozzi n'est pas Scott et, d'autre part, il utilise un développement tout à fait inattendu. D'abord film de science-fiction, puis d'horreur, le métrage se tourne vers l'espionnage pour narrer une histoire qui se concentre avant tout sur les conséquences d'une découverte majeure mais dangereuse. Petite série b, Contamination a trop vieilli : le visuel est très fin seventies et les moyens n'ont pas permis à Cozzi de faire des miracles. Le cinéaste italien épouse par ailleurs la série z dans un final grand-guignolesque et très kitsch. On passera sous silence le jeu d'acteurs déplorable car Contamination possède un rythme bien dosé, des effets gores réussis (l'explosion de thorax, vous connaissez ?) et un message sous-jacent plutôt judicieux.

Le Caribbean Lady, navire marchand, ne répond plus. Les autorités américaines le mettent en quarantaine après la découverte d'oeufs menaçants. Un policier, une femme colonel et un ancien astronaute vont tenter de contrer une menace imminente...

La mise en scène de Luigi Cozzi n'est pas désagréable, il sait doper son récit, de même qu'il s'amuse dans ses séquences gores (le travail de Pierantonio Mecacci est digne d'être mentionné). En outre, il convient de noter une certaine originalité dans le traitement. Mais Contamination est desservi par ses acteurs, ses dialogues, des incohérences déplaisantes et une fin daubesque. Une rareté à voir quand même. 2,5/5 (moyen)