Partenaire - Pub
Membres
Partenaire - Pub
Réalisateurs / Catherine Breillat

Catherine Breillat, née le 13 juillet 1948 à Bressuire (Deux-Sèvres), est une romancière, réalisatrice et scénariste française.

En 1972, elle joue aux côtés de sa sœur dans Le Dernier Tango à Paris.
Au milieu des années 70, en pleine vague du cinéma « X » et érotique, un producteur lui propose de réaliser un film érotique à partir de son livre Une vraie jeune fille. Le film, qui contient des scènes pornographiques, ne sortira pas tout de suite du fait de la faillite de son producteur et du blocage de son distributeur Artedis pendant vingt ans.

Après un second film, Tapage nocturne, Catherine Breillat met sa carrière de réalisatrice entre parenthèses et se consacre à scénariser pour d'autres, notamment pour Federico Fellini (Et vogue le navire...) et Maurice Pialat (Police).

Elle retourne à la réalisation avec 36 fillette (adapté d'un de ses romans) et Sale comme un ange (scénario refusé par Maurice Pialat). Appréciée par la critique mais inconnue du public, elle rencontre enfin le succès avec Parfait amour !, en 1996, suivi de Romance, en 1999.
Catherine Breillat enseigne ou a enseigné, notamment, à la FEMIS et à l'Université Columbia.
Le 5 avril 2005, elle fait une hémorragie cérébrale qui paralyse son côté gauche. Après cinq mois d'hospitalisation et une lente rééducation, elle parvient à reprendre le travail et réalise Une vieille maîtresse, d'après Barbey d'Aurevilly. C'est l'un des trois films français de la sélection officielle du Festival de Cannes 2007.

Elle projette ensuite de tourner Bad love, un film mettant en vedette Christophe Rocancourt et Naomi Campbell mais le film ne verra jamais le jour, Catherine Breillat révélant en juillet 2009 être victime d'une escroquerie de la part de Rocancourt qui, profitant de son handicap et de sa faiblesse, lui aurait soutiré des chèques pour plus de 850 000 euros. Elle publie en 2009 un livre consacré à l'affaire, intitulé Abus de Faiblesse, rédigé en collaboration avec Jean-François Kervéan.

Commentaires - 0