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Acteurs / Gérard Darmon

Né le 29 février 1948 à Paris (France)

Après des études secondaires inachevées et une formation d'art dramatique sous la houlette de Bernard Bimont, Gérard Darmon se produit au café-théâtre durant presque dix ans. Il débute au cinéma en interprétant un sbire de Fares dans Les Aventures de Rabbi Jacob (1973) de Gérard Oury, mais c'est avec Diva (Jean-Jacques Beineix, 1980) et Le Grand Pardon (Alexandre Arcady, 1981) qu'il perce comme second rôle.

En tête d'affiche de la comédie dramatique Les Princes en 1983, il alterne les genres, passant du film policier (On ne meurt que deux fois (1985) de Jacques Deray) à l'histoire d'amour tragique (37°2 le matin (id.) de Jean-Jacques Beineix) et au drame historique (Pour Sacha (1990) d'Alexandre Arcady). Outre ces deux derniers réalisateurs, il est fidèle à Claude Lelouch, qui le dirige dans Il y a des jours... et des lunes (1989), La Belle histoire (1992) et Tout ça... pour ça ! (1993).

Durant les années 90, Gérard Darmon semble privilégier la comédie, un registre qui le rend populaire et sympathique aux yeux du grand public. Ami fidèle d'Alain Chabat, il incarne à ses côtés le commissaire Patrick Bialès dans La Cité de la peur (1993) et l'architecte Amonbofis dans Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (2001). Dès lors, il multiplie les personnages comiques, n'hésitant pas à faire parfois dans l'extravagance : collègue de Patrick Braoudé, amateur de lingerie fine, dans Amour et confusions (1997) ou petit malfrat dans Les Grandes bouches (1998), il campe un agent véreux de footballeur dans 3 zéros (2002), un gangster "rouillé" dans Les Parrains (2005), voire un notable homosexuel dans Pédale dure (2004).

Tout en restant dans un registre léger, Gérard Darmon aime jouer la carte de l'émotion : incarnant un homme qui remet en question son rapport immature aux femmes dans Le Coeur des hommes (2003) ou un père de famille trop protecteur dans Mariage mixte (2004), il interprète un cinquantenaire vouant un véritable culte à Charles Aznavour dans Emmenez-moi (2005).

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