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Films / Onechanbara
6.45/10
(22 notes)
Réalisé par Yôhei Fukuda
Avec Taro Suwa, Eri Otoguro et Tomohiro Waki

Année de production : 2008
Date de sortie : inconnue
Durée : 1 heure 20 minutes

Genres : Action, Epouvante-horreur, Fantastique
Pays : Japon

Il suffit d’un scientifique, avec un penchant pour les expériences sur la résurrection, pour vous foutre en l’air un pays. La preuve : le docteur Sugita est responsable de l’invasion de zombies qui a réduit le Japon – et peut-être même le monde – à néant ou presque, et plongé les survivants dans le chaos. Parmi ces victimes potentielles des non-morts, condamnés à se nourrir de leurs proches et amis un jour ou l’autre, une lueur d’espoir : la silhouette d’Aya, vêtue d’un bikini de cuir et d’un boa blanc, son sérieux impassible et la lame de son épée... Flanquée d’un sidekick inutile et bavard, Katsuji, elle détruit tous les zombies sur son chemin, avec pour seul objectif de retrouver sa s½ur Saki, responsable de la mort de son père et traitre à la cause des humains. Katsuji lui, a perdu sa frangine aux assauts des non-morts, et la belle Reiko, motarde et fine gâchette qui ne tarde pas à rejoindre leur combat...

Adaptation du jeu vidéo
Jaquettes / Images du film
Commentaires - 1 élément
hcar1 le 2013-03-12 22:16:30
À NOTER que c'est le film 2 des OneeChanbara.

Yôhei Fukuda aime le bis/série z, les jeux vidéos, les zombies et les filles. Oneechanbara Vortex est un joyeux fouillis qui aura droit à toutes les passions de Fukuda, jusqu'au dégoût.

La Terre n'est plus ce qu'elle était, une organisation a crée une drogue qui modifie les humains. Ils deviennent des zombies soumis à Himiko. Aya et Saki sont soeurs, elles sont souvent confrontées aux hordes de mangeurs d'hommes. Un jour, elles croisent Misery, ce qui aura des répercussions sur la suite...

Oeuvre culte pour certains, ratage nucléaire pour d'autres, Oneechanbara Vortex est sans aucun doute possible un film-délire à l'énergie communicative. Il y a de la vitalité, un certain rythme (qui se délite lors de passages intimistes peu ragoûtants) et son scénario inconsistant ne laisse entrevoir aucune surprise propre à densifier le fond. C'est très linéaire, les évènements se succèdent comme les saisons s'enchaînent et le spectateur (s'il a fait le choix de continuer de visionner le métrage) pourra hésiter entre les rires dépités et l'intérêt masochiste. Mal joué, pas toujours bien filmé mais disposant de quelques séquences (surtout vers la fin) très manga, Oneechanbara ne se hisse jamais bien haut. Fukuda semble se disperser continuellement, il ne prend pas son temps, abuse d'extravagances dans sa mise en scène et ne fait naître aucun enjeu vraiment intéressant. Restent ces scènes vitaminées et une Eri Otoguro, au talent discutable à la vue de cette oeuvre, mais belle comme une statue grecque. Eri, sache-le : ton stetson qui couvre ton visage d'une timide douceur et ton deux-pièces seyant font de toi une héroïne légendaire. 2/5 (pas terrible)