Partenaire - Pub
Membres
Partenaire - Pub
Films / Tony, London serial killer
7.73/10
(15 notes)
Réalisé par Gerard Johnson
Avec Peter Ferdinando, Ricky Grover, Vicky Murdock, Neil Maskell et Ian Kilgannon

Année de production : 2009
Date de sortie : inconnue
Durée : 1 heure 16 minutes
Titres alternatifs : Tony

Genres : Epouvante-horreur, Thriller
Pays : Royaume-Uni
Sans emploi, sans talents sociaux, accro au porno et aux VHS d'action, moche, Tony vit difficilement dans notre monde. Il tente de trouver sa place, mais sans succès. En fait, le seul moment où il semble vivre, c'est lorsqu'il perd les pédales et tue...
Commentaires - 4 éléments
Sarpédon le 2013-05-24 02:04:49
Je suis pas trop convaincu pour ma part, ce film est plutôt pervers, ennuyeux et malsain, même si il a un je ne sais quoi qui j’imagine, lui donne une certaine touche de réalisme, probablement que l'atmosphère d'un déchet psychopathe du genre de Tony y est bien retranscrite, mais je n'ai pas vraiment envie savoir si j'ai tort ou pas.
zamzam le 2013-05-09 13:12:59
vf??????
pierre sparrow le 2013-05-08 19:26:18
c est un film a pas rater ;petit budget tres reussi
hcar1 le 2013-04-25 21:44:30
Merci pour le up.

Gerard Johnson se souvient-il des films de serial killer marquants du type Henry de James McNaugthon, qui en 1986, donnait l'un des films les plus troublants dans le genre ? Après l'excellent Bereavement de Stevan Mena (entre thriller sombre et film d'horreur), Tony fait son apparition. Une petite production qui se lance dans le portrait simple et clair d'un individu psychopathe, aussi complexe que désincarné. Suivant les procédés du drame social, Tony joue sur la morne réalité de l'existence des asociaux et du désir de communication de son personnage principal.

Cela fait 20 ans que Tony ne travaille plus. Il est un fantôme livide qui s'invente des relations mais n'en a pas vraiment. Sa passion ? les films d'action qu'il regarde sans arrêt et sa propension à vouloir communiquer. Un jour, il décide d'acheter de la drogue à deux malfrats...

Tony ressemble d'abord au ciné social dont Ken Loach est l'un des plus fameux représentants. Non pas que Tony soit une oeuvre de contestation, c'est bien un film d'horreur mais au traitement très particulier. Le spectateur est invité à suivre les journées de ce type, déconnecté et en marge. Car c'est bien sur l'aspect social que Johnson porte son attention. Entre les décors déshumanisés, les relations altérées ou la critique, fine, du système social, la bobine s'intéresse avant tout à son protagoniste. En outre, c'est remarquable quand il joue sur la tension induite par le caractère du serial killer. Mais attention, Tony est un métrage très lent. Mention spéciale à la musique car elle est de qualité, spécifiquement le thème principal. 3,5/5 (bon)